Je suis né en 1978 à Béthune... je suis donc un enfant du Pas-de-Calais, même si c’est en Bretagne que j'ai recommencé ma vie.

 

J’ai grandi dans les chantiers de mon quartier, on s’amusait dans les blockhaus et dans des bric-à-brac remplis d’objets à bricoler. Je passais beaucoup de temps dans le jardin de ma grand-mère aussi, au château de la « Petite Folie », c’était grand comme un parc. Au fond du jardin, il y avait un atelier où mon oncle Aco restaurait des tableaux pour de riches clients à Paris. J'en ai gardé un certain goût pour la conservation des belles choses. 

 

Je ne me sentais pas vraiment fait pour l'école, ou bien l'école n'était pas faite pour moi, j’avais quelques difficultés de calcul... Je préférais l’ambiance de la guerre des boutons, et j’ai commencé très jeune à bricoler. Mon grand-père André m’apprenait à faire des frondes avec des chambres à air et beaucoup d’autres choses. C'était de la création. Je le revois encore dans son hangar. C’était un bricoleur de génie, qui inventait même ses outils. Il arrivait toujours à faire quelque chose avec rien, des tôles et des tiges de métal, un peu de bois, une boîte, des épingles… tout l’inspirait.

 

A 14 ans, je suis parti à la Maison Familiale Rurale de Samer, toujours dans le Pas-de-Calais, pour y apprendre à m’occuper des chevaux… C’était une bonne école de vie, j’apprenais le métier de palefrenier, mais j’ai surtout appris à travailler, à faire mon boulot, nettoyer les écuries, faire tout ça sans me plaindre. 

 

Je me suis ensuite engagé à Lille, et suis entré dans l’armée à 17 ans, en devançant l’appel... Ce qui m’intéressait, c’était entrer à l'école du Cadre Noir de Saumur, pour m'occuper des chevaux, mais j'ai bifurqué vers la spécialité "cynophile" (canine) en VSL. 

 

J’ai ensuite passé mon permis poids-lourd, et j’ai été chauffeur-routier pendant plusieurs années. J’ai roulé à travers tout l’Europe, et livré de tout à tout le monde, des moissonneuses-batteuses, des cartons de champignons... 

 

J’ai aussi ouvert 2 librairies, d’abord à Los-en-Goëlle, et puis à Lens. J’ y vendais toutes sortes de littératures, y compris des manuels scolaires.

 

Et puis je suis arrivé avec ma famille en Bretagne, à Josselin, c’était en 2014… J’ai d’abord trouvé un emploi dans un élevage de vaches à La Croix-Hélléan. Et puis je me suis remis comme chauffeur-routier pour plusieurs entreprises du Morbihan. 

 

Après quelques accidents de la vie, comme on dit, et la perte de mon emploi, j’ai erré et galéré pendant des mois, ici et là, ça n’a pas été facile. Ils en parlent dans ces 2 articles. 

 

J'ai atterri à Malestroit, "ville de ma renaissance", c'était en 2016. Je me suis remis debout en bricolant de simples choses pour rendre service aux gens : des bâtons de marche pour les pèlerins, des bancs pour les personnes âgées, des nichoirs pour les oiseaux… J’y mettais mon cœur et mon talent. On m'en redemandait. J’ai donc ouvert une première boutique dans la rue du Général de Gaulle. Je l'ai appelée "Créat’Innov".

 

En 2019, j’ai déménagé mon atelier à Saint-Laurent-sur-Oust, dans une jolie maison de pierre, juste en face de l’église, vous ne pouvez pas la rater vu que j'ai refait tout le balcon à ma façon. C’est là que j’attends votre visite.

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Ah, j'oubliais, mon nom est Jean-Sébastien DEPRETZ, avec un z à la fin.

 

Mais on m'appelle Jean-Sé... tout simplement.

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